La constrution du centre terminé, à deux doigts de la conrétisation

Nous revenons aux nouvelles après ces deux mois de préparations riches et mouvementés  pour la future réalisation du projet.
La construction de la maison socio-culturel enfin terminée !!
Dans la dernière newsletter nous vous avions conté que nous attendions la dernière livraison de bois  pour terminer le bardage de la maison socio culturelle !!  Mais nous n’étions pas au bout de nos peines…  Le bucheron a finis de nous le livrer début  Juillet, après moults faux-plans. Alors nous nous sommes remis au travail et la construction c’est terminé mi-juillet. Merci a Ao et a Fab de nous avoir donné un coup de main pour terminer ce lieu tant attendu.


Nouveau financement de 2500 par Actions Sans Frontières de l’Euroschool
Un ENORME merci a Corinne qui nous a parrainé, à tout le comité de Actions Sans Frontières qui a choisit de nous financer et à Louise qui nous a offert cette opportunité.  Cet apport servira en premier lieu à financer le centre qui nous a finalement couté plus de 2000.

Le quotidien à Eyiyoquibo
Les hommes de la communauté aident, aux coté des mâcons, à la construction des 28 maisons financées par le gouvernement. Ils sont obligés de mettre la main à la pate s’ils souhaitent que ce projet aboutisse. Occupés par cette tache du lundi au samedi ils peuvent difficilement  partir pécher,  et ainsi ramener du poisson et de l’argent pour se nourrir. Certains s’arrangent quand même pour partir pêcher ; mais la communauté vit une période de pénurie difficile. Beaucoup se trouvent obligés de s’alimenter principalement de banane et de riz.


Première action organisée dans la maison des Ese Ejja : un moment émouvant.
Nous avons reçu toute un après-midi 4 docteurs et 1 infermière de la  fondation Rio Beni qui ont proposé à  tous les membres de la communauté volontaires des consultations médicales gratuites et des dons de médicaments. Cette fondation est une organisation allemande qui a crée une clinique privé a Rurrenabaque ; dans le but de donner  accès à  des soins médicaux gratuits aux communautés indigènes vulnérables et isolées.
Les Ese Ejja de Eyiyoquibo entretiennent une relation de méfiance avec les médecins et en particulier avec ceux de San Buenaventura ; la ville situé à 5km de la communauté. Pourtant a notre grande et  heureuse surprise ; ils sont venus très nombreux dans ce nouveau lieu pour consulter les médecins. De nombreuses infections de la peau et de parasites intestinaux ont été traités. La relation de confiance que nous entretenons avec eux  a largement participé à  la réussite de cette journée. La fondation Rio Beni c’est alors engagé à revenir tous les trois mois étant donné le succès de l’opération.

Nos nouvelles ambitions  pour la maison socio culturelle Ese Ejja
Ces  deux derniers mois nous  avons réécrit le projet de manière plus objective grâce a notre connaissance du contexte ; aux entrevues que nous avons mené avec certains habitants de Eyiyoquibo ; et à la documentation que nous avons trouvé sur cette ethnie et sur la région.
Nous avons écrit ce document afin de mobiliser le gouvernement, les institutions spécialisées, et toutes les bonnes initiatives, face à  la situation extrêmement préoccupante  que vit peuple Ese Ejja de Eyiyoquibo. Cette analyse de leurs vulnérabilités leur permettra de mieux cerner ce contexte pour agir efficacement.
L’écriture et  notre connaissance des Ese Ejja nous ont permit de redéfinir le projet en supprimant certains objectifs et en étant plus réaliste face aux actions que nous allons réaliser.
Par exemple avant de pensé  à faire de l’agriculture il est nécessaire qu’ils possèdent un territoire. La recherche de ce territoire est d’ailleurs l’objectif le plus important pour qu’ils puissent survivre et vivre de manière autonome grâce à leurs ressources naturelles.  Ainsi au lieu de nous accès sur l’achat de semences nous les accompagnons dans la procédure pour l’acquisition d’un nouveau territoire.

Notre projet se centralisera autour de la vie de la maison culturelle. Nos objectifs y sont les suivants :
  • Le renforcement de l’union communautaire
  • Le renforcement de leur identité culturelle
  • L’autonomie
  • La prévention des risques liés à la ville

Lieu de réunion 
La communauté ne possède pas de lieu ou se réunir, le lieu de réunion est actuellement définit chez une famille. Cette configuration amplifie les conflits internes et ne permet pas aux requêtes des autorités de la communauté d’être le fruit du dialogue et de décisions communes.  Ce lieu est capital pour les unir et les aider à s’organiser.

Atelier d’artisanat pour les femmes :
Ces ateliers seront proposés dans un premier temps pour une durée de 6 mois ; 2 matins par semaines, d’une durée de 3h. Les professeurs demanderons tout d’abord aux femmes de partager leurs connaissances en artisanat, ensuite ils les partageront à tous, pour enfin reproduire et réinventer a partir des anciennes et des nouvelles techniques, l’artisanat des Ese Ejja de Eyiyoquibo.
Ils travailleront les matériaux organiques qu’ils peuvent récolter dans la région comme les feuilles de palmiers ; les graines, arrêtes de poissons…
Si ce module est une réussite il faudra trouver le réseau de distribution approprié pour vendre leur artisanat de manière constante et équitable. Nous sommes déjà en contacte avec une association culturelle de La Paz qui se propose de s’occuper de la commercialisation sans contrepartie.
Lieu de divertissement et d’apprentissage pour les enfants :
Nous proposerons :
  •  Des activités artistiques, ludiques et culturelles
  •  Des jeux et du matériel à leur disposition
  •  Des ateliers de préventions des risques
Nous pourrons assurer des ateliers le temps de notre présence. Ensuite le matériel sera à libre disposition. Des adultes s´occuperons de maintenir le lieu. Ces activités auront pour objectifs d´habituer les enfants à ce nouveau lieu et de les rendre autonomes dans la réalisation des jeux et activités proposées. Il s´habituerons petit à petit aux règles du centre et au respect du matériel.

 Bibliothèque / Médiathèque :
La bibliothèque / médiathèque sera ouverte à tous les membres de la communauté.
Elle sera composée de livres et de DVDs ludiques liés à leur culture et à leurs besoins.
-          la culture Ese Ejja
-          les plantes médicinales de la région
-          l´organisation de la vie en communauté
-          le monde qui les entourent et son histoire
-          les droits des indignes
-          les risques liés à l´hygiène,  l´alcoolisme, etc.
Les Dvd que nous proposerons seront une alternatives aux films Nord Américains qu’ils regardent quotidiennement et les livres au seule livre disponible dans la communauté : la bible.

Deux projets futurs pour la communauté Eyiyoquibo :
L’ABC est l’organisme gouvernemental de construction de route en Bolivie. Comme nous vous l’avons précisé suite au projet de construction d’une route longeant la communauté, le gouvernement mène un projet de compensation auprès de toutes les communautés indigènes touchée. Il s’avère que la communauté Eyiyoquibo est la plus vulnérable de toute la région. La banque mondiale qui finance la construction de la route finance alors un projet spécial pour le peuple Ese Ejja de Eyiyoquibo à hauteur de 130 000 $. Ils ont pour projet de construire plusieurs infrastructures au sein de Eyiyoquibo ces 5 prochaines années, mais un budget colossal comme celui-ci ne signifie pas pour autant sa bonne exécution ; ni un suivit efficace.
Fundesnap est une ONG Bolivienne d’envergure agissant dans les zones naturelles protégées pour aider les peuples qui y vivent. Ils ont un budget de 34 000 $  pour aider la communauté. Deux ingénieurs agronomes intelligents et investis dans leur travail se charge du projet. Une partie de leur projet sera lié à la fortification de l’activité économique : la pêche.

Réunions avec ces deux organismes :
Lors de notre rencontre avec les deux agronomes de Fundesnap nous avons constaté leur volonté de comprendre la communauté avant d’agir. Nous leur avons partagé divers de nos connaissances sur les Ese Ejja ; leurs nécessités ainsi que la finalité de notre projet.
A notre seconde réunion ils nous ont fait part de leur volonté de travailler sur le thème de l’artisanat. Nous nous sommes mis d’accord sur l’idée de joindre nos efforts pour agir au mieux.
Le même jour nous avons organisé une réunion avec le chargé de projet de l’ABC. Nous avons tous partagés nos expériences et nos objectifs. Nous avons été tres agréablement surpris de l’intérêt du responsable l’ABC pour la mutualisation de nos connaissances et de nos efforts. Ils ont tous été réceptifs à notre projet et assurent qu’ils pourront assurer sa continuité après notre départ.  A l’issus de cette réunion nous nous sommes tous engagé à envoyé notre projet respectif par mail aux autres organisations et à nous réunir fin aout pour prendre des décisions communes et s’aider mutuellement.
Cette réunion fut pour nous la levée d’un gros poids, celui de notre succession et l’espoir d’un avenir heureux et autonome pour la communauté. Enfin les autorités se préoccupent de leur cas , ils vont agir avant leur extinction, il y a de quoi se réjouir.

Reprise du projet par les institutions
Nous nous engageons alors à passer nos 4 prochains mois à coordonner ce nouveau lieu, à l’animer et à faire office de tuteur pour faire la recherche d’un nouveau territoire. Fin novembre nous pourrons partir sereinement en sachant que des professionnels engagés sont enthousiastes pour reprendre le flambeau. Voilà plus d’un an que nous consacrons presque chacune de nos journées à la cause des Ese Ejja ; notre soif de liberté et notre volonté de s’épanouir dans divers domaines nous pousse a continuer notre chemin.

Réunion avec la population de Eyiyoquibo
Avant notre départ a La Paz pour l’achat du matériel pour le centre et pour clore la construction du lieu nous avons organisé une réunion en convoquant tous les membres de la communauté. Comme d’habitude ce ne fut pas du gâteau ; mais nous somme finalement parvenu à réunir un petit groupe de personnes. Nous avons abordé plus précisément les modules de ce lieu et en particulier l’artisanat pour les femmes ; qui ont réagit positivement. A la fin de la réunion nous avons abordé le thème du territoire. Nous les avons questionnés sur les critères qu’ils exigent sur ce nouveau territoire.
Ils souhaitent un lieu  d’au moins 1000 Hectares, pas trop loin de ce terrain  mais isolé de la ville,  proche du fleuve, où ils peuvent cultiver, chasser et pécher à leur guise. Nous leur avons émis la volonté de partir avec 2 Ese Ejjas à La Paz pour aller faire directement la requête auprès de l’INRA (Institut National de Réformes Agraires); et de rechercher des terres fiscales libres. Ils ont accepté.


L’opportunité d’un territoire Ese Ejja
Finalement le lendemain nous avons rencontré un membre d’une communauté environnante également affilié au CIPTA (Consejo Indígena del Pueblo Tacana) qui est l’organisation des indigène Tacana qui vivent dans la région ; elle compte 24 communautés dont Eyiyoauibo qui est la seule de l’ethnie Ese Ejja et la seule laissée pour compte sur le thème du territoire.
Cet homme de la communauté Buenavista a rendu visite à la communauté au moment même où nous parlions de territoire avec les autorités et que l’on s’apprête à partir pour La Paz.
 Quelle coïncidence !!!
 Il nous a fait part qu’il existait un territoire de plus de 1000 Hectares inoccupés entre sa communauté et la communauté voisines ; toutes deux affilié au CIPTA. Ce territoire se situe à environ 1h30 de bateau de la ville et correspond en tous points aux exigences des Ese Ejjas. Ils nous a également partagé que les membres de sa communauté étaient d’accord pour léguer un bout de leur territoire. Il fallait alors faire une requête au CIPTA et à la communauté voisine. Sans hésiter nous avons réunit les autorités de Eyiyoquibo et rédiger cette requête. Nous sommes aujourd’hui dans l’attente de la convocation du président du CIPTA pour confirmer ou non la demande.

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Départ pour la Capitale La Paz
Nous sommes en ce moment a La Paz pour acheter le matériel du centre ; pour traduire le projet et le diffuser au mieux auprès des institutions. Nous avons rencontré par hasard les membres de la casa de los ningunos ; qui est une maison communautaire qui promeut les alternatives a la société capitaliste. 

Ils souhaitent nous aider sur plusieurs thèmes ;
  • La traduction du projet
  • La recherche de livres et DVDs adaptés
  • La recherche de supports sur la prévention des risques liés a la ville
  • La création de supports personnalisés
  • La diffusion du projet
  • Aide à la future commercialisation de l’artisanat de manière équitable

Nous rentrerons à Rurrenabaque lorsque nous aurons fait tout le nécessaire, c’est –à-dire aux alentours de fin Août.  Et à notre retour nous commencerons les activités dans le centre, ENFIN !!
A bientôt pour des nouvelles en mouvement et en action ; et des superbes photos des activités.
Bravo a ceux qui auront lu cette longue et laborieuse Newsletter jusqu’à la fin.

Contreparties Ulule
A tous ceux qui nous ont donné, merci  à vous de faire vivre ce projet.
Pour ce qui est des contreparties Ulule, les frais de ports pour la France sont très élevés et notre budget ne nous permet pas de vous faire ces cadeaux. Je pense que vous comprendrais.  D’autre part notre politique n’est pas de donné pour recevoir, sinon jamais nous ne serions lancé dans ce projet. La simple satisfaction d’avoir donné pour aidé un peuple comme celui-ci est déjà énorme.


Ensemençons le monde de bonnes graines sans en attendre les fruits !!

Construction du centre

Voila maintenant un bon mois que nous ne vous avons pas donné de nouvelles.

Un mois que l’on partage notre quotidien avec Leo le charpentier.

Apres avoir conçus le bâtiment en prenant en compte á la fois les contraintes techniques et budgétaires, nous avons réuni avec difficulté les habitants d’ Eyiyoquibo lors d’une réunion pour expliquer de nouveau en détail les objectifs du centre socio-culturel et toucher les Esse Ejja excentrés qui n’auraient pas encore été au courant du projet .

Enthousiastes à l’idée de créer un lieu de vie et de changement au sein de la communauté, ils ont approuvé le projet à l’unanimité.

Les nouvelles autorités de la communauté : le OTB Gualberto et le coordinateur Oscar,  nous ont alloué un lieu en friche pour implanter le bâtiment. Pas une hésitation nous prenons les machettes et commençons à défricher le lieu a l’aide de quelques courageux qui ont  acceptés de nous aider.



Nous achetons ensuite le bois de la structure à la scierie la plus proche en bon terme avec les Esse Ejja qui viennent y récupérer régulièrement les restes de découpes  dont ils se servent pour cuisiner.
Après milles et une contraintes , deux semaines de travail acharné , de recherche des outils nécessaires et de coordination laborieuse, nous nous approchons du but.







Ici les délais sont longs, une promesse ne signifie pas une action. Nous apprenons peu à peu la patience et le système D sans se laisser décourager par les beaux parleurs.

L’investissement des Esse Ejja reste marginal et leur compréhension du projet très vague. Beaucoup d’entre eux passent leur journée à boire de l’alcool pur devant les enfants  et chaque jour ils s’éloignent de ce qu’ils étaient et se rapprochent de l’alcoolisme et de l’oisiveté.

Mais les enfants s’impatientent et quand certaines personnes nous découragent, nous pensons à eux et tous nos efforts reprennent leur sens.  

Nous gardons bien en tête que se sont eux l’espoir de la communauté.

A chaque venu dans le centre les enfants nous demandent si nous avons apporté des livres, toujours désireux d’apprendre et de s’épanouir.






Quel bonheur cela sera de les voir s’amuser, créer ou bien encore lire dans ce future centre.

Plus que quelques  semaines !

Encore une foi nous remercions les personnes qui nous ont financé et qui ont permis de donner vie à ce projet.

Ce n’est que le début  et nous sommes impatients de voir les fruits qu’il nous donnera.

A bientôt pour de bonnes nouvelles.

Vous pouvez voir plus de photos sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/echoieki

Amicalement ,


Mathieu et Marjorie pour Echoi Eki

Retour à Rurrenabaque

Après deux mois d’absence et un voyage perieux de 20h de bus, nous sommes de pied ferme à Rurrenabaque, tout excités et heureux de revoir la communauté. Nous savons que maintenant, tout va se jouer.

Vos soutiens, comme nos projections nous inondent de force et d’énergie créatrice;  avec le nœud au ventre, qui se mêle souvent a l’espoir.

Nous donnerons le meilleur de nous même.


1ER JOUR - Retour à Rurrenabaque

Rencontre chaleureuse avec plusieurs femmes de la communauté;  venues au marché pour mendier fruits et légumes.

Dans la ville nous croisons plusieurs Esse ejjas, heureux de nous voir, et curieux d’en savoir plus sur cette longue absence.

Les habitants nous informent qu’ils ont vu les enfants errer dans la ville ces derniers temps.

Deux petites filles de 6ans attendent sagement devant la boulangerie le petit déjeuné que le boulanger leur offre. Nous partageons des câlins de retrouvailles.

2EME JOUR - Retour à la communauté

Angelito et Melisio, deux des enfants qui trainent le plus en ville, parfois plusieurs semaines d´affilées, nous rendent visite à la maison. Supers contents de nous voir; ils nous submergent de questions, mais ne veulent pas se joindre à nous pour aller à Eyiyoquibo.

Sur le chemin de la communauté nous croisons un groupe d’enfants, le moto-taxi s´arrète; les enfants crient en courant vers nous. C’est un merveilleux moment de retrouvailles. Nous continuons à pied jusqu’à la communauté ; main dans la main à chanter des chansons que Marjorie leur a appris.

Nous sommes accueillit comme des amis à la communauté ; ça na pas toujours était le cas. Le chef nous fait une place pour que nous discutions ensemble des nouvelles de la communauté ; de la saison des pluies qui n´a rien ravagé cette année, et de nos mésaventures.

Il nous informe de l’état critique d’un bébé de deux mois; orphelin, prématuré ; et visiblement malnutri. Nous n’avions jamais vu un bébé si chétif… N’ayant pas les moyens, ils nous demandent d’acheter du lait en pharmacie, pas une hésitation, nous fonçons.

D´ailleur si vous avez des idées d´un remède efficace hyperproteinés et vitaminé qu’un bébé peut assimiler, écrivez nous un message. On se renseigne de notre coté.

Tout prêt de la pharmacie Marjorie croise Angelito et Melissio et les convint de venir à la communauté. VICTOIRE

A notre retour nous préparons a manger dans un grand chaudron au milieu de la communauté ; et partageons ce repas convivial le sourire aux lèvres.

Les enfants s’amusent avec les livres et les jeux que nous avons amené.

Un petit garcon, qui venait régulièrement au centre, partage à Marjorie : « je ne vais plus à Rurrenabaque ; je n´ai plus envi d’y aller ; je veux étudier»  VICTOIRE

 Réunion avec les têtes du village pour parler du projet et des dépenses.

Nous expliquons que nous souhaitons en premier lieu privilégier la création du centre socio-culturel pour les enfants. 

En deuxième lieu nous les aiderons sur le thème de l’agriculture; en appuyant leur requête d’obtention de nouvelles terres cultivables, et en finançant l’apprentissage de techniques de culture ainsi que l’achat de semences et d’arbres fruitiers.

 Nous abordons finalement le thême de l´artisanat.

Nous leur partageons l’idée de faire venir Carlos ; un artisant natif d’ici, qui sait utiliser les materiaux de la jungle, et qui connait les techniques du travail du bois, de l´argile ; ainsi que de l´artisanat indigène… Hypers enthousiastes ; tous les adultes souhaitent apprendre de nouvelles techniques. Tous pensent que le travail manuel peut leur apporter un nouvel élan.

Lors de cette réunion,  beaucoup d’idées ont fusé; nous avons sentis leur engouement et avons réussit à faire évoluer les idées ensemble, non comme un organisme extérieur mais comme faisant parti intégrante de la communauté.

Le mot de la fin était émouvant, le chef c’est confié en racontant l’histoire de son peuple au travers des paroles de son grand père.

Après une telle journée, nous ne pouvons que prendre confiance ; et aller de l‘avant ensemble. Au galop !!!



PS : pas de photos cette fois-ci, nous préférions privilégier le rapport humain, que de sortir l´appareil.



Amicalement, Marjorie et Mathieu pour Echoi Eki