Après deux mois d’absence et un voyage perieux de 20h de bus, nous sommes de pied ferme à Rurrenabaque, tout excités et heureux de revoir la communauté. Nous savons que maintenant, tout va se jouer.

Vos soutiens, comme nos projections nous inondent de force et d’énergie créatrice;  avec le nœud au ventre, qui se mêle souvent a l’espoir.

Nous donnerons le meilleur de nous même.


1ER JOUR - Retour à Rurrenabaque

Rencontre chaleureuse avec plusieurs femmes de la communauté;  venues au marché pour mendier fruits et légumes.

Dans la ville nous croisons plusieurs Esse ejjas, heureux de nous voir, et curieux d’en savoir plus sur cette longue absence.

Les habitants nous informent qu’ils ont vu les enfants errer dans la ville ces derniers temps.

Deux petites filles de 6ans attendent sagement devant la boulangerie le petit déjeuné que le boulanger leur offre. Nous partageons des câlins de retrouvailles.

2EME JOUR - Retour à la communauté

Angelito et Melisio, deux des enfants qui trainent le plus en ville, parfois plusieurs semaines d´affilées, nous rendent visite à la maison. Supers contents de nous voir; ils nous submergent de questions, mais ne veulent pas se joindre à nous pour aller à Eyiyoquibo.

Sur le chemin de la communauté nous croisons un groupe d’enfants, le moto-taxi s´arrète; les enfants crient en courant vers nous. C’est un merveilleux moment de retrouvailles. Nous continuons à pied jusqu’à la communauté ; main dans la main à chanter des chansons que Marjorie leur a appris.

Nous sommes accueillit comme des amis à la communauté ; ça na pas toujours était le cas. Le chef nous fait une place pour que nous discutions ensemble des nouvelles de la communauté ; de la saison des pluies qui n´a rien ravagé cette année, et de nos mésaventures.

Il nous informe de l’état critique d’un bébé de deux mois; orphelin, prématuré ; et visiblement malnutri. Nous n’avions jamais vu un bébé si chétif… N’ayant pas les moyens, ils nous demandent d’acheter du lait en pharmacie, pas une hésitation, nous fonçons.

D´ailleur si vous avez des idées d´un remède efficace hyperproteinés et vitaminé qu’un bébé peut assimiler, écrivez nous un message. On se renseigne de notre coté.

Tout prêt de la pharmacie Marjorie croise Angelito et Melissio et les convint de venir à la communauté. VICTOIRE

A notre retour nous préparons a manger dans un grand chaudron au milieu de la communauté ; et partageons ce repas convivial le sourire aux lèvres.

Les enfants s’amusent avec les livres et les jeux que nous avons amené.

Un petit garcon, qui venait régulièrement au centre, partage à Marjorie : « je ne vais plus à Rurrenabaque ; je n´ai plus envi d’y aller ; je veux étudier»  VICTOIRE

 Réunion avec les têtes du village pour parler du projet et des dépenses.

Nous expliquons que nous souhaitons en premier lieu privilégier la création du centre socio-culturel pour les enfants. 

En deuxième lieu nous les aiderons sur le thème de l’agriculture; en appuyant leur requête d’obtention de nouvelles terres cultivables, et en finançant l’apprentissage de techniques de culture ainsi que l’achat de semences et d’arbres fruitiers.

 Nous abordons finalement le thême de l´artisanat.

Nous leur partageons l’idée de faire venir Carlos ; un artisant natif d’ici, qui sait utiliser les materiaux de la jungle, et qui connait les techniques du travail du bois, de l´argile ; ainsi que de l´artisanat indigène… Hypers enthousiastes ; tous les adultes souhaitent apprendre de nouvelles techniques. Tous pensent que le travail manuel peut leur apporter un nouvel élan.

Lors de cette réunion,  beaucoup d’idées ont fusé; nous avons sentis leur engouement et avons réussit à faire évoluer les idées ensemble, non comme un organisme extérieur mais comme faisant parti intégrante de la communauté.

Le mot de la fin était émouvant, le chef c’est confié en racontant l’histoire de son peuple au travers des paroles de son grand père.

Après une telle journée, nous ne pouvons que prendre confiance ; et aller de l‘avant ensemble. Au galop !!!



PS : pas de photos cette fois-ci, nous préférions privilégier le rapport humain, que de sortir l´appareil.



Amicalement, Marjorie et Mathieu pour Echoi Eki